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Posté par lryf le 15 février 2008
Une rubrique à ouvrir.
On commence avec Fatou ? J’attends ton texte sur la noyade.
Posté par lryf le 15 février 2008
Une rubrique à ouvrir.
On commence avec Fatou ? J’attends ton texte sur la noyade.
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Qui suis-je? Un lycéen en classe de seconde, qui habite une magnifique ville du sud-est de la France, Aix-en-Provence. Je suis passionné de littérature et de philosophie. Pour moi, la littérature et l’écriture sont deux ouvertures d’esprit vitales.lire pour moi est vital même si dans la semaine je n’ai pas trop le temps. Je me ratrappe pendant les vacances pendant lesquelles je peux avaler trois ou quatre livres dans une semaine. Ecrire c’est spécifique. C’est un peu une souffrance pour moi, je ne suis vraiment sur de moi que pour les poemes. J’ai envie de passer au roman ou à l’essai, mais j’ai du mal à « accoucher »‘
N’oubliez donc pas de lire, ne serait-ce que pour avoir une ouverture d’esprit. Et écrivez, au moins dans les moments de faiblesse…
Pourquoi ai-je écrit ce poème?
Ce que j’écris est très visuel : je visualise une scène et je la décris , mais il faut que je sois dans un état d’ouverture pour le faire, il faut que ça devienne douloureux de ne pas écrire, donc une force qui s’empare de moi et qui me fait écrire. Sinon, je n’ai aucune envie de le faire en temps normal
Un parc.
Elle se promène un pas derrière l’aube le long des genévriers
Le regard voilé, les paupières lourdes la dame aux cheveux de neige
Sa main noueuse entre les branchages joue un invisible arpège
Traversant les fleurs qui s’inclinent sans guère se faire prier
Un fauteuil l’attend qui s’allonge paresseusement entre caché
D’herbes hautes. Elle se pose. Un plaid négligeant couvre à demi
Ses jambes encore fines. Veines creuses d’un fleuve rouge tari.
Un chiot au fond du parc gémit doucement, si souvent attaché.
Sur ses genoux un livre au cuir fatigué, les pages un peu fantômes
Qui suintent des mots usés au long de caractères à demi disparus
Sous le poids des saisons centenaires qui leur servent de dôme.
Ses souvenirs doucement l’assaillent. Depuis longtemps, elle ne lit plus
Le lendemain matin sous la fine bruine des enfants la découvre
Sur ses doigts danse sans fin une coccinelle aux reflets noirs
Ses lèvres glacées d’un sourire amusé semblaient se jouer du soir
La petite bête enfin s’arrête et s’envole. Pour elle aussi les ailes s’ouvrent
Ton poème est vraiment remarquable Jonathan! Il mérite d’être publié dans un article ce que je vais donc faire. Merci de ta venue sur nos pages, nos classes s’ouvrent et s’agrandissent, je trouve ça vraiment agréable. Au plaisir de te revoir bientôt.
Je trouve aussi Mme Ryf qu’il mérite d’ être publié dans un article . Puis Mme Ryf , Je n’ai rien pu faire sur ce blog car les messages que vous m’avez envoyés étaient sur mon ancienne adresse. Mais continuer a en envoyer sur celle-ci .
Puis Jonathan je trouve ça très intéressant comment tu t’es mis en condition pour écrire . Je trouve ça assez fascinant . Sinon merci à Mme Ryf toujours pour ce que vous faites pour la 4emeC .
COOL le poème je n’aurais pas fait mieux !