Posté par lryf le 22 mars 2008
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Cet article a été publié le Samedi 22 mars 2008 à 22:20 et est catégorisé sous Poésie.
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Amis blogueurs, bonjour! Puisque l’amour fait parler de lui, voici un poème que j’ai écrit l’année dernière:
ton corps léger
je t’ai vue
vibrante vitale venimeuse
comme les algues et comme les filles folles
orpheline effarée
je t’ai vue rire
arrachée au ventre de l’immense
Joie qui brûle encore
dans des rages orageuses d’océan
volute verte élévatrice
virus virtuose d’avenir et de vie
ville impulsive où s’invente l’ivresse comme
une foule informe sur le boulevard des vagues
je t’ai vue visage
calme colonne de lumière et visage
guirlande d’enfance douce et floutée
lune rousse aux lèvres lentes
dans l’âme d’une liseuse de vers anciens
chant de chandelles chinoises un soir de sacre
liqueur puissante dans les veines du rêveur
qui valse au crépuscule
je ne t’ai vue que vivante lumière
vivante lumière clair-obscur et reflets
le jour où les jonquilles jaillissent
du sol vinifère de la Joie
je t’ai vue comme Paris quand il neige
faubourg fragile et lumineux
mais déjà je ne te vois plus
plus qu’en éloge
déjà ton corps
ton corps léger
n’est que voyelle
bientôt je ne t’entendrai plus.
chapeau Willy !
En cette froide journée de Pâques, je me surprends à relire les poèmes que j’ai écrit il y a deux ans, alors que je faisais le deuil d’une longue et tumultueuse relation avec un fille et que j’en rencontrais une autre qui me redonnai l’envie d’aimer dans la joie. Peut-être que ce petit texte lyrique trouvera dans certains coeurs un écho. Voici donc un autre poème.
J’ai vu celle qui n’a pas de nom
dérouler son linceul sous le grand ciel d’hiver
Je l’ai vue déchirer le drap des brumes
Et danser indolente
Avec les spectres gris du cimetière de l’Enfance
J’ai vu son cri jaillir, muet, d’une bouche noire
Et tomber en poussière sur les lèvres des anges
J’ai vu celle qui ne parle plus
Elle écrivait mon nom sur une stèle en ivoire
Et laissait choir des larmes sèches sur ses mains sales
Je l’ai vue déchirer la vielle carte du tendre
Et je l’ai vue brûler la photo des amants
Elle avait tressé ses cheveux
Avec la boue visqueuse du souvenir
J’ai vu celle qui n’a pas de corps
Se languir seule et triste au sommet de la tour
Je l’ai vue faire la cour à des flacons d’opium
Et sous la lune rousse se changer en corbeau
J’ai senti son plumage sur ma nuque
Elle berçait doucement mon cœur et son œil rouge
Buvait à la source soumise de mes songes
Et j’ai vu celle qui vit
La fille du Vent, vibratile et lumineuse
Libellule élégante sous le soleil des Cyclades
J’ai vu l’Ivresse vorace surgir de son sein bleu
Et parfumer le ciel de flammes vertes
Sa chair avait un goût d’absinthe et ses paroles
S’envolaient librement vers l’Espérance
A présent qu’elle me regarde
Je ne vois plus que l’immense désir
L’immense désir de rire enfin.
Bonjour madame Ryf , J’ai donné 2 de mes poèmes a Monsieur Hervy, je vous les envoie par copier coller pour vous en faire part : Tù vois,
Je suis peùt-être pas comme toi,
Peut-être que j’sùis moins belle que toi,
Peut-être que j’suis moins intelliigente quetoi,
Peut-être que tout les mecs sont à tes pieds,
Peut-être que t’es la V.I.P du quàrtier,
Mais moi j’ai quelque chose que tu n’as pas,
J’ai ma fierté et une vie rien qu’à moi. . .
Bonsoir voici encord l’un de mes poèmes j’espère que vous l’aimerez : Je Sui MWA …
Je ne suis pas parfaite,
Peut être pas comme vous l’êtes
Mais je suis moi !
Et je ne changerai pas…
Laissez-moi être ce que je suis,
Laissez-moi vivre ma vie !
J’ai mes défauts et mes qualités,
Qui forment ma propre personalité !
Ne m’obligez pas,
A être quelqu’un que je ne suis pas !
Je suis moi, juste moi,
Et je ne changerai pas
Celui là je l’aime vraiment beaucoup
Le bonheur
Je vous dis que le monde est triste,
Et le bonheur n’est qu’une chimère,
Il n’y a que l’amour qui existe,
Avec tout son lot de misères.
Le poète et sa vérité,
Ne sont que choses du passé,
Une tombe dans un cimetière,
Un cyprès et une prière.
C’est la mort qui unit les cœurs,
Comme dans une église un pasteur,
Croyez-moi, la vie n’est qu’un leurre,
Beaucoup de peines et de malheurs.
Un étreinte, un baiser volé,
Un lit étroit, un corps ridé,
Le temps qui court,le temps qui presse,
La femme qu’on aime,la femme qu’on laisse.
Je vous dis que le monde est triste,
Et le bonheur n’est qu’une chimère,
Il n’y a que l’amour qui existe,
Avec tout son lot de misères.
Nous vous remercions pour votre message d’amour, puisse-t-il inonder tous les coeurs de bonheur!
Je suis allée écouter le texte sur vos pages et j’invite tous les élèves à faire de même.
Je les entends déjà me dire : » – Anamnèse, Anamnèse, mais qu’est-ce que ça veut dire ? »
Au plaisir de vous lire.
Dernière publication sur Rablog : HARRY POTTER
Je vois que mon poème plait. Vous m’en voyez ravi. Comment définir le titre? Tout simplement, c’est une évocation de mes souvenirs, de mon vécu. Mais au fait, de quels élèves s’agit-il? Pourquoi ne pas acheter le recueil ? Je suis certain que vous allez aimer.
Merci pour votre feed back.
Peon
C’est tout simplement, l’évocation de mes souvenirs et de mon vécu.
J’ai brûlé des bougies, récité des neuvaines,
Consulté les Tziganes et les cartes du ciel,
Pour le cœur et les yeux d’une belle Roumaine,
Qui me trouvait trop pauvre et superficiel.
Plaît avec un accent circonflexe.