Posté par 4c93100 le 17 avril 2008
Guadeloupe j’ai nagé dans ton eau turquoise
J’ai goûté tes algues framboises
Ton soleil est chaud comme ma peau
Ton sable est noir cacao
Ton volcan a éteint mes cauchemars
Ceux qui étaient si noirs
Tu te baignes dans l’Atlantique
Là où toutes les autres îles paniquent
Ta danse et ta musique étrangère
Font de toi une île populaire
Je suis ton reflet dans le miroir
Tu es la loupe qui grossit mon espoir
Guadeloupe pour toi Guada je chaloupe
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Posté par 4c93100 le 17 avril 2008
Le jour du mariage de M. Alphonse j’étais à coté du terrain du jeu de paume. M. Alphonse m’a passé sa bague au doigt pour pouvoir jouer au jeu de paume. Malheureusement ayant gagné la partie, il partit se préparer pour la cérémonie en me laissant son alliance au doigt. Mais il revint la chercher dans la soirée et ayant trop bu ne put la retirer de mon doigt. J’attendis jusqu’en fin de soirée.Vers minuit, j’entendis des gens se retirer de la fête. Puis le calme revint à côté du terrain du jeu de paume.
Peu après, j’entendis des cris stridents puis plus rien jusqu’au petit matin. À ce moment, la sonnette retentit, une grande foule se rassembla autour de la chambre de la mariée et la police arriva. J’entendis le procureur parler au parisien et lui faire part de ses informations : il lui disait que Mme Alphonse m’avait vu tuer M. Alphonse mais le Parisien accusa l’Espagnol. Le procureur l’interrogea, cela n’aboutit à rien car il n’était en aucun cas coupable. On finit par m’amener devant ce tribunal.
Mais franchement, pensez-vous que l’amour puisse faire une telle chose ? Car vous êtes en train d’accuser l’amour de faire le mal et de tuer! Et une raison de plus, je ne puis me déplacer. Peut-être pourriez-vous m’accuser du vol de la bague ou de vengeance envers M. Alphonse qui sans le savoir m’a enlevé ma liberté en me passant cette alliance et en me prenant pour femme, certes. Mais sachez que quelque soit le motif et la décision de ma condamnation , l’amour,que je représente gardera sa fierté et niera jusqu’à la fin un tel acte que même par vengeance, il ne pourrait faire. Jamais il ne se ralliera à son ennemi juré « le mal ». Si cette mort venait de moi, je peux vous jurer que je serai rongée par les remords et très certainement pas dans cette salle en cette heure si douloureuse. C’est pour ça que de m’accuser de quelque chose que même dans mes cauchemars les plus fous je ne pourrais accomplir est complètement insensé. Je laisse la parole à la justice Qu’elle juge mon triste sort. Je suis complètement bouleversée.
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