Elle se promène un pas derrière l’aube le long des genévriers
Le regard voilé, les paupières lourdes la dame aux cheveux de neige
Sa main noueuse entre les branchages joue un invisible arpège
Traversant les fleurs qui s’inclinent sans guère se faire prier
Un fauteuil l’attend qui s’allonge paresseusement entre caché
D’herbes hautes. Elle se pose. Un plaid négligeant couvre à demi
Ses jambes encore fines. Veines creuses d’un fleuve rouge tari.
Un chiot au fond du parc gémit doucement, si souvent attaché.
Sur ses genoux un livre au cuir fatigué, les pages un peu fantômes
Qui suintent des mots usés au long de caractères à demi disparus
Sous le poids des saisons centenaires qui leur servent de dôme.
Ses souvenirs doucement l’assaillent. Depuis longtemps, elle ne lit plus
Le lendemain matin sous la fine bruine des enfants la découvre
Sur ses doigts danse sans fin une coccinelle aux reflets noirs
Ses lèvres glacées d’un sourire amusé semblaient se jouer du soir
La petite bête enfin s’arrête et s’envole. Pour elle aussi les ailes s’ouvrent
Pourquoi t’es parti loin de moi
Alors que j’avais besoin de toi Tu t’es éloigné de moi Je suis resté seule comme à chaque fois
Je te vois avec elle et j’ai mal au cœur
Personne ne peut comprendre ma douleur
Tu voulais me rendre jalouse tu y es arrivé Estime toi heureux que je n’ai pas pleuré
Tu me fais tant de mal tu sais
Cette fille n‘est pas pour toi
Elle change de personnalité
Quand elle est dans tes bras Elle aime se faire désirer Ne sois pas dans le paquet
Sil te plaît ne fais comme eux
Je sais que tu vaux mieux Aujourd‘hui tu m’as à peine regardée
Comme si je n’existais
Mais elle tu l’as bien serrée dans tes bras
Et cela juste devant moi Il y des choses que jamais je ne te pardonnerai
Comme ces moments passés
Ne refais plus ça avec moi
Sinon tu le regretteras
dernier poeme :
Tu étais tout pour moi Mon sourire mes larmes et ma joie Maintenant tu es parti Maintenant tout est fini Malgréle bonheur que tu m‘as promis Vers d‘autres filles tu es parti Pour te refaire une nouvelle vie Sans toi je n‘ai plus de raisons d‘exister Sans toi je suis vidée Avec toi j‘ai tout perdu Tu m‘as tout pris toutes mes vertues Tu ne m‘aimes plus Depuis je suis perdue Je n‘en peux plus Tu m‘as demandé mon coeur Je te l‘ai donné et tu l‘as brisé Comment as tu osé
Je ne cesseraijamais de t‘aimer...
poeme 1 :
Il était une fois un garçon qui naquit malade
d’une maladie qui n’avait pas de cure.
Il avait 17 ans et pouvait mourir
à n’importe quel moment.
Il vivait toujours chez sa mère
sous l’attention de cette dernière.
C’était dur et il décida de partir
seulement pour une fois.
Il demanda la permission à sa mère qui la lui donna.
En marchant dans son quartier,
il vit beaucoup de boutiques.
En passant devant un magasin de musique
et en regardant la vitrine, il nota la présence
d’une fille de son âge à l’aspect très tendre.
Ce fut le coup de foudre.
Il ouvrit la porte et entra en ne regardant qu’elle.
En s’approchant peu à peu,
il arriva au comptoir où elle se trouvait.
Elle le regarda et lui demanda en souriant:
« Je peux t’aider? »
Pour lui, c’était le sourire le plus beau
qu’il avait vu de toute sa vie.
Il sentit le désir de l’embrasser
en ce même instant. Il lui dit en bégayant:
« Oui, heeeuuu,…J’aimerais acheter un CD »
Sans réfléchir, il prit le premier qu’il vit et lui donna l’argent.
« Tu veux que je te l’emballe ? »
demanda la fille en souriant de nouveau.
Il répondit que oui, en bougeant la tête,
et elle alla dans l’arrière-boutique
pour revenir avec le paquet emballé et le lui remettre.
Il le prit et sortit du magasin.
Il s’en alla à sa maison, et depuis ce jour,
il alla au magasin tous les jours pour acheter un CD.
Elle les lui emballait toujours,
pour qu’ensuite il les emporte à sa maison
et les rangedans son armoire.
Il était trop timide pour l’inviter à sortir,
et, même s’il essayait, il n’y arrivait pas.
Sa mère fut mise au courant de cela
et tenta de l’encourager à s’aventurer,
de sorte que le jour suivant,
il s’arma de courage et se dirigea au magasin.
Comme tous les autres jours,
il acheta une fois de plus un CD, et comme toujours,
elle s’en alla derrière pour l’emballer.
Elle prit donc le CD et pendant qu’elle l’emballait,
il laissa rapidement son numéro de téléphone
sur le comptoir et s’en alla en courant du magasin.
Quelques jours plus tard, ne l’ayant pas revu,
elle telephonna Ringggg!!! Sa mère répondit:
« Allô? » c’était la fille qui demandait pour son fils,
et la mère, inconsolable, commença
à pleurer pendant qu’elle demandait:
« Quoi, tu ne sais pas ? Il était atteint
d’une grave maladie qui par malheur l’a emporté hier »..
Il y eut un silence prolongé,
excepté les lamentations de la mère.
Plus tard, la maman entra dans la chambre
de son fils pour se souvenir de lui.
Elle décida de commencer par regarder
ses vêtements de sorte qu’elle ouvrit son armoire.
Elle eut la surprise de se heurter
à des montagnes de CD emballés.
AUCUN n’étaient ouvert.
Le fait de voir autant de CD la rendit curieuse
et elle ne résista pas, elle prit un CD
et s’assit sur le lit pour l’ouvrir; en faisant cela,
un petit bout de papier tomba de l’emballage.
La maman le rattrapa et le lu,
il contenait un petit message très sympa
qui la toucha beaucoup:
« Salut!!! T’es super mignon,
tu veux sortir avec moi ?Sofia (la fille du magasin) »…
Avec énormément d’émotion,
la mère ouvrit un autre CD, puis un deuxième,
encore d’autres et dans plusieurs se trouvait
des bouts de papier qui disaient la même chose….
Moralité : Ainsi est la vie, n’attends pas trop pour dire à quelqu’un de spécial ce que tu ressens, dis-le aujourd’hui! Demain, ça peut être trop tard. Ce message a été écrit pour faire réfléchir les gens; et ainsi, peu à peu, faire changer le monde…**
Je suis encore petit mais pourtant j’ai grandi.
La vie m’a fait comprendre or j’appréhende. Mon jeune âge me fait peur de n’être pas à la hauteur et ma vie s’enfonce.
Nous ne sommes plus enfant mais on n’est pas non plus adulte. On est bientôt adulte donc le corps est prêt à agir or on est encore bien vulnérable
Personne ne connaît encore réellement la vie mais nous évoluons donc nous réagissons. Tu veux être libre mais tu as toujours tes parents derrière toi. et on a besoin de nos parents car nous sommes toujours en apprentissage.
A l’adolescence ton corps change et tes sentiments aussi.
Tu veux rester comme tu étais or tu as changé. Tu grandis et tu te transformes donc tu te sens malheureux.
Tu vois les choses autrement car tu deviens quelqu’un d’autre.
Tu préfères resté enfermé car plus rien ne te plaît.
Tu ne sais pas si tu veux continuer tes études ou faire un apprentissage. C’est parfois horrible mais tu dois lutter pour y arriver.
- Peut-être dois-je fermer les yeux ou plutôt les ouvrir grands?
Et pourquoi cette violence à l’adolescence ?
C’est la drogue qui commence car la souffrance des uns et des autres n’a pas d’importance
donc on s’en fout de nous.
On parle à nos parents mais ils ne nous écoutent pas.
On aimerait plus de soutien
à l’école comme partout
car on se sent seul.
Ni les parents ni les profs ne nous comprennent.
Ils ne comprennent rien car je me révolte contre tout et contre rien.
Mes parents me disputent car je leur ai mal parlé.
Et tu te tais or tu as raison.
Tu dois te taire car tu as tort.
Quand je suis malheureuse, je ne parle ni à mon père ni à ma mère.
J’aimerais parler à ma mère de mes problèmes or ça ne veut pas sortir. Puisque ni mes parents ni mes amis ne peuvent m’aider,
j’avancerais seul dans ma destinée.
Dans le travail, il faut s’investir or on perd les pédales.
Ma mère n’est pas là donc je ne fais pas mes devoirs car elle ne peut pas m’aider.
Le désespoir nous pousse à faire des bêtises ou à dire des insultes
mais au fond, on ne veut pas.
C’est juste pour se faire remarquer. Donc on se rebelle, se bagarre
On s’appelle ou on s’insulte. On se courave ou on s’amuse. Dans le même temps, on rit et on pleure.
Tu essaies d’aimer mais parfois c’est sans succès.
On a besoin de l’amitié donc on la cherche partout
mais parfois on se trompe.
Je veux te dire la vérité mais je n’y arrive pas.
J’aimerais bien que tu me pardonnes or tu ne veux pas.
Je ne veux ni te parler ni te pardonner.
J’irai me réchauffer à un autre soleil car tu m’as fait mal.
Nous ne sommes faits ni pour attaquer ni pour nous abaisser.
Je voudrais m’envoler car nous sommes ici pour montrer le meilleur de nous-même
puis parfois on nous aime.
En sortant du collège nous avons rencontré
un cheval volant qui brillait
et qui nous a emmenés dans le ciel
où nous avons rencontré
un grand bateau blanc.
Le capitaine du bateau
était un chat qui parlait.
Il nous a raconté une histoire
qui nous a donné confiance en nous.
Le lendemain matin
nous nous sommes réveillés
près d’un château inquiétant
posé sur un nuage.
Désormais sans peur, nous avons poussé la porte
et nous sommes entrés.
Il y avait un gentil fantôme
- Je suis le plus puissant chevalier du monde!
J’ai tous les pouvoirs.
Je peux guérir les gens,
rendre tout le monde heureux,
faire sourire toute la planète.
Alors on lui a demandé
de revenir avec nous
pour nous aider et nous encourager.
Dans notre collège, on l’a emmené
et depuis ce jour là on a appris
ce qu’est la confiance
et toutes les familles sont heureuses. Texte collectif , 12 novembre 07
En sortant de l’école
En sortant de l’école
nous avons rencontré
un grand chemin de fer
qui nous a emmenés
tout autour de la terre
dans un wagon doré
Tout autour de la terre
nous avons rencontré
la mer qui se promenait
avec tous ses coquillages
ses îles parfumées
et puis ses beaux naufrages
et ses saumons fumés
Au-dessus de la mer
nous avons rencontré
la lune et les étoiles
sur un bateau à voiles
partant pour le Japon
et les trois mousquetaires
des cinq doigts de la main
tournant la manivelle
d’un petit sous-marin
plongeant au fond des mers
pour chercher des oursins
Revenant sur la terre
nous avons rencontré
sur la voie de chemin de fer
une maison qui fuyait
fuyait tout autour de la Terre
fuyait tout autour de la mer
fuyait devant l’hiver
qui voulait l’attraper
Mais nous sur notre chemin de fer
on s’est mis à rouler
rouler derrière l’hiver
et on l’a écrasé
et la maison s’est arrêtée
et le printemps nous a salués
C’était lui le garde-barrière
et il nous a bien remerciés
et toutes les fleurs de toute la terre
soudain se sont mises à pousser
pousser à tort et à travers
sur la voie du chemin de fer
qui ne voulait plus avancer
de peur de les abîmer
Alors on est revenu à pied
à pied tout autour de la terre
à pied tout autour de la mer
tout autour du soleil
de la lune et des étoiles
A pied à cheval en voiture
et en bateau à voiles.